Rappel des faits, vus à la télé :
Mr Mélenchon à la porte du local "La France Insoumise "s'écrie devant un fonctionnaire de police qui l'empêche d'accéder au local : "La république, c'est moi"Mais avant cela, pas vu à la télé :
Jean-Luc Mélenchon est réveillé à 6 h du matin. Plusieurs hommes armés pénètrent chez lui. C'est une perquisition. Ils fouillent et ouvrent ses tiroirs, emporte l'ordinateur portable, etc. Et vous, dans quel état d'esprit seriez-vous de ce viol de votre intimité ? Ceux qui ont vécu un cambriolage sauront de quoi je parle.Perquisition au siège de la France insoumises :
Jean-Luc Mélenchon s'y rend, en colère ! Et on peut le comprendre. D'autant plus qu'on lui en refuse l'accès. Nous serait-il permis de penser que, connaissant le caractère "soupe au lait" de Jean-Luc Mélenchon, ce n'est pas cela justement "qu'ils" attendaient de lui. Et vous comment auriez-vous réagi ? De plus, pourquoi les médias n'ont-ils pas passé en boucle les images avec le policier qui fait tomber d’une table un militant et lui fait une clé d'étrangement (plainte classée sans suite)? Ils préfèrent passer en boucle JLM quand il se défend, devant le policier qui venait de lui dire qu'il était armé ! » C’est pourquoi JLM lui a répliqué « la République c’est moi », pour lui rappeler ce que représente un député par rapport à un policier (celui qui lui barrait l’entrée) en train de le menacer de son arme, il en parle dans une de ses dernières revues de la semaine17 autres perquisitions simultanées aux domiciles de plusieurs responsables de la France insoumises:
Les "enquêteurs" n'ont rien trouvés à reprocher lors de ces perquisitions simultanées qui ont mobilisés plus de 100 policiers, gendarmes et magistrats !Yann Barthès dans l'émission le petit Q s'acharne...
"La république, c'est moi" tourne en boucle durant des semaines. Pourquoi ?Le torchon brule entre Jean-Luc Mélenchon et Yann Barthès depuis 2012 quand l'émission s'appelait encore "le petit journal". En effet, une équipe du petit journal décide de faire un reportage durant un meeting. Une personne de l'équipe TV, à qui l'on demande ce qu'ils viennent faire, répond : "On est venu filmer les moches" Cet irrespect est remonté aux oreilles de M. Mélenchon. Depuis, la présence du petit journal n'est plus autorisée lors des meetings, et on comprend pourquoi !
Épilogue :
Jean-Luc Mélenchon est un méridional et il réagit au quart de tour. J'ai quand même une impression de traquenard qui leur à permis, entre autres, de récupérer le fichier des adhérents insoumis. Pratique pour 2022 non ? Quant aux résultats des perquisitions, vous en avez entendu parler, vous ? Non ! C'est en effet une manœuvre politique faite pour jeter le discrédit sur la France Insoumise et M. Mélenchon contre lequel ses détracteurs acharnés n'ont toujours pas trouvé de malversation. Alors, ils se servent des petites phrases, diffusées hors contexte, et que l'on peut toujours tourner en dérision.Pour terminer: Jean-Luc Mélenchon, en sa qualité d'élu du peuple, est parti intégrante de la République. Il a donc le droit de dire ça au même titre que n'importe quel autre élu de la nation. (Ces autres élus dont le silence a été assourdissant ...)Les explications de Jean-Luc Mélenchon en vidéo
Deux poids, deux mesures :
La REM, par contre, aurait largement mérité une perquisition, si vous avez suivi l'histoire... Et pour monsieur Benalla ? Comme il était absent, on fait la perquisition le lendemain... Entre temps un coffre-fort disparait... C'est bien pratique !Le 9 décembre 2019, Jean-Luc Mélenchon a été condamné par le tribunal de Bobigny à 8 000 euros d'amende et 3 mois de prison avec sursis pour rébellion. Il a dénoncé un «jugement politique» et un «n'importe quoi judiciaire» alors que cette opération judiciaire a coûté aux contribuables 150 000 euros d'amende. Jean-Luc Mélenchon a aussi expliqué comment le régime macroniste voulait mettre en place un feuilleton politico-judiciaire autour des insoumis pour les empêcher de parler des vrais sujets, à commencer par la lutte contre la réforme retraites du gouvernement.
Dernière correction le 03/05/2020 à 14:05
Ajouté ! :-) merci de votre aide.
RépondreSupprimerles perquisitions sont dues d’une part à une dénonciation calomnieuse par Sophie Montel, du FN à l’époque, qui avait signalé, à propos des assistants parlementaires, pas seulement Mélenchon, mais près d’une vingtaine d’autres eurodéputés (qui n’ont pas été inquiétés suite à cela) dont Jadot. Je ne veux pas dire par là qu’il est coupable de quoi que ce soit, car Sophie Montel elle-même a dit ensuite qu’il ne fallait pas prendre au sérieux ses signalements (mais Jadot a beau jeu de jouer au chevalier blanc par opposition à JLM) https://www.huffingtonpost.fr/2017/05/30/affaire-des-assistants-parlementaires-leurodeputee-fn-sophie-m_a_22116903/ et seuls le Modem et le FN, qui d’ailleurs n’ont jamais été perquisitionnés à des domiciles, ont fait l’objet d’un signalement de la Commission européenne, comme le disait Bruno Jeudy, pourtant très loin d’être pro-FI https://twitter.com/ALeaument/status/1172255678347513871
RépondreSupprimeret d’autre part au signalement des comptes de campagne de JLM par celui qui, après les avoir validés sans irrégularités, les met en doute et dont le salaire a été ensuite augmenté de 57% ; alors que ceux de Macron ont été validés avec irrégularités (sans parler des armes à feu retrouvées au siège de LREM et du coffre de Benalla), et que ceux de Hamon n’ont jamais questionné personne alors qu’il a dépensé 15 millions en 3 mois de campagne, tandis que JLM en a dépensé environ dix en 15 mois !